D'après Willem Kalf
Nature morte avec une coupe en porcelaine chinoise (détail)
Nature morte avec une coupe en porcelaine chinoise (détail)
Huile sur bois, cm. 24x40
La célébrité de Kalf (1622-1693) est liée à ce qu'on appelle la nature morte "somptueuse", caractérisée par des objets précieux et par une recherche des effets de lumière qui les mettent d'autant plus en valeur. Pour cela le peintre utilise une technique très sophistiquée qui fait "scintiller" des minuscules points de lumière sur la surface des objets. Cela se traduit par un chromatisme sobre mais très calibré et une étude attentive du clair-obscur.
La coupe représentée dans le tableau date des années 1620-1640. Elle est ornée des figures des huit immortels, personnages mythiques du Taoïsme ; sur le couvercle est un chien de Fô.
Les subtilités techniques me sont étrangères cependant la timide apparition de ce récipient cristallin capte le(mon) regard. L'eau est présente en quelques touches de blanc.Le plateau également.
RépondreSupprimerVous résumez l'essentiel de la technique du peintre... et de la peinture en général, une vérité qui s'offre au regard à travers une illusion. Comme dans la réalité que l'on représente, celui qui regarde au-delà de l'illusion voit la vérité.
RépondreSupprimerche dire, complimenti
RépondreSupprimerdavvero affascinante
l'onore è tutto mio
non mancare di farmi sapere se esponi in toscana e dintorni
je ne suis pas fan en général des natures mortes mais je trouve que celle-ci a quelque chose de magique, comme si tout tenait en équilibre par la richesse des éléments. La coupe est un bijou ! bravo !!
RépondreSupprimer@ Massimo: grazie, sei gentilissimo... se dovessi esporre da quelle parti non mancherò. Buon WE!
RépondreSupprimer@Lautreje: Désolé parce que c'est ma spécialisation et ma vocation première :-(
RépondreSupprimerMême si je ne néglige pas d'autres genres...
Merci beaucoup et bon WE à vous...
un découpage cinématographique Ardéa voir ce que les autres ne voient pas...
RépondreSupprimerLaurence: Parfois j'ai eu l'impression de revoir ce que voyais le peintre dont j'imitais le travail... "se mettre à sa place"... drôle de sensation...
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