D'après Anne Vallayer-Coster
Bouquet de roses, delphiniums et primevères
huile sur bois, cm. 20x26
Bouquet de roses, delphiniums et primevères
huile sur bois, cm. 20x26
Anne Vallayer-Coster (1744-1818)
Fille d’orfèvre, Anne Vallayer est l’élève de Madeleine Basseporte et de Claude Joseph Vernet. Elle est admise à l’Académie royale de peinture et de sculpture (Paris) le 28 juillet 1770 à l’âge de 26 ans en tant que peintre de natures mortes et elle expose au Salon dès l’année suivante. L’année suivante, Diderot écrit à son sujet dans son Salon : « Quelle vérité, et quelle vigueur dans ce tableau ! Mme Vallayer nous étonne autant qu’elle nous enchante. C’est la nature, rendue ici avec une force et une vérité inconcevable, et en même temps une harmonie de couleur qui séduit ». Elle épouse, le 23 avril 1781, Jean-Pierre Sylvestre Coster, avocat au parlement et receveur général. Elle poursuit sa carrière avec succès jusqu’à sa mort. Elle devient chef du cabinet de peinture de la reine Marie-Antoinette ainsi que son professeur de dessin. Elle était spécialiste de portraits et de natures mortes mais s’illustra aussi en peignant des tableaux de genre et des miniatures. (Wikipedia)
Très belle continuité de travail ! J'aime beaucoup !
RépondreSupprimerJe lis : huile sur bois, cm. 20x26
RépondreSupprimerSuivant les supports (bois, toiles, etc...) je suppose que le rendu varie(degré d'absorption, rigidité etc...) ainsi que son évolution au fil des ans. Quel est selon vous ce support "idéal"?
Artemisia: Merci! Bonne fin de WE à vous...
RépondreSupprimerBourdon Masqué: le choix du support est en fonction de deux facteurs: la dimension du travail à exécuter et le type de technique qu'on souhaite employer. Du point de vue historique, la dimension grandissante des tableaux et des raisons pratiques ont déterminé l'adoption des supports en toile qui ont progressivement remplacé le bois: facilité par rapport au transport, au poids, souplesse par rapport aux dimensions finales de l'oeuvre, etc.
RépondreSupprimerAu même temps qu'une conscience historique se forme dans la culture européenne, entre XVIème et XVIIème siècle, une préoccupation de la durée de conservation des oeuvres fais son chemin. On expérimente des supports en marbre, en métal (cuivre surtout), en cuir, ardoise etc.
Par rapport à mes études et à mon expérience, je crois que la question d'un support "idéal" doit être posée par rapport aux deux facteurs cités plus haut, c'est-à-dire la dimension de l'oeuvre et la technique à employer. Si l'oeuvre reste dans les petites dimensions et sa facture se veut détaillée, le support idéal sera un support rigide, comme le bois ou le métal. Pour des petites et moyennes dimensions le choix de ces supports est toujours possible.
Si on dépasse les formats moyens (50x70 cm.), le poids commence à devenir considérable, et on peut plus raisonnablement s'orienter vers la toile.
Personnellement j'adopte la pluspart du temps une facture très détaillée et mes oeuvres dépassent rarement les moyens format. Il s'agit souvent de détails. Je prédilige pour cela le bois ou le cuivre, à l'instar des anciens peintre flamands et hollandais.
Bonne fin de WE à vous...
Beau bouquet tendre et velouté tout à fait XVIII e. J'aime beaucoup cette précision émouvante qui règne dans l'ensemble de ton travail.
RépondreSupprimerBravo ! Bonne soirée
Merci pour cet éclairage technique et pratique. Vos explications sont limpides et démontrent l'amour que vous portez à cet art.
RépondreSupprimerBonne suite.
Merci à vous Bourdon Masqué...
RépondreSupprimerPétales de Fées: Je suis content que ma façon de travailler soit appréciée... bonne journée à vous...